Et toi les nuits sans lune,
Dans ce petit bois noyé de brumes
Vers où cours-tu ,
Jolie princesse,
De noble vertu ?
Va ! Une dernière fois encore,
Au marais des artifices,
Où tu paieras à prix d'or
Les illusions qui te remplissent.
Et pourtant,
Pourquoi te forces-tu à ignorer,
Qu'aucun masque n'est assez grand
Pour épouser le visage de la
réalité ?
Ta fuite finit par te rattraper.
Ton souffle t'abandonne,
Et dans ta chute résonne
Une nouvelle vérité.
Tes angoisses n'étaient qu'un pis aller.
Impuissantes à déjouer
La terreur que tu sentais approcher.
Enfin croyais-tu...
Désormais tu l'as compris
Tout ceci n'était rien :
Ce monstre pour des yeux d'enfant,
N'était qu'un Polichinelle haletant,
Attendant son dernier tour de piste
Attendant son dernier tour de piste
Pour accomplir son ultime numéro
d'artiste
Et partir rayonnant dans un fou rire
éclatant.
Jolie Princesse sous la lune,
Même les yeux fermés
Verra toujours la nuit étoilée.
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