Duvet du nid évadé,
Petite plume se frotte aux airs,
Audacieux flocon solitaire
Ballotté dans une inédite vacuité.
Rien ne vaudra jamais tant,
L'aiglon que tu es en cet instant.
Un vent frais t'aiguillonne,
L'eau du lac résonne.
Tu y plonges d'un trait
Pour en lui t'incarner .
Océan nouveau tu t'explores ;
Mer étrange tu te sillonnes.
Aux havres cachés tu te remémores
Mer étrange tu te sillonnes.
Aux havres cachés tu te remémores
Cet amour que nul ne soupçonne,
Trésor oublié dont désormais tu te façonnes.
Bonheur sans prise,
Onirique surprise !
L'ondinité
mène à la divinité.
Enfin rassasié et l'esprit habité
D'une nouvelle puissance,
Tu irradies de munificence.
C'est ici que tout a commencé.
C'est ici que tout a commencé.
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