jeudi, février 28, 2013

Dialogue insignifiant.


- Bon, elle morte.
- Je sais ...
- Que vas tu vas tu faire maintenant ?
- Ne pas rester abattu ... Je n'ai guère le choix.
- Et comment vas-tu faire ?
- J'ai toujours pris à bras le corps toutes les épreuves de la vie. Celle-ci en est juste une de plus ; Même si c'est difficile à vivre, ce n'est pas tant la perte le problème, que le moyen de reprendre le chemin. Mais j'ai des ressources !
Il est vrai que je m'étais beaucoup investi pour elle ; je lui avais consacré beaucoup de temps et d'énergie ; en quelque sorte, je l'aimais ...
Mais cette époque est révolue ; c'est ainsi.
Maintenant mon regard se tourne vers un nouvel horizon et le changement ça a du bon !
- Alors on y va ?
- OK ! J'avais déjà repéré un autre modèle chez un concessionnaire, tu peux m'emmener ?

mercredi, février 27, 2013

Casserole V2

Oublier une casserole sur le gaz,
Oublier celui ou celle qu'on avait aimé(e).
L'un nécessite d'y retourner, l'autre jamais.

Des amis, des rires ; la chaleur d'une soirée ;
Et puis toi, nouvel onguent, qui es là, tu m'évades.

Une odeur de brûlé s'acharne sur mes narines.
D'un oubli à l'autre, je traverse l'univers ... et la cuisine.
Je tourne le bouton, plus d'incendie, ni de repas .
Peu importe.
Mon regard soudain se fige.
La chaleur continue de m'envahir,
Mon âme s'obscurcit.
Tu es encore là,
Tu te précipites,
Tu agis,
Tu t'agites,
Tu t'épuises;
Tu t'es amenuisé,
Plus rien n'y fait,
Médusé, tu disparais.


Dévoreur de paille,
Consume mes attaches,
Termine ton travail !

Cendres et regrets,
Mets de vent, laissez le de vous se régaler !
Vide béant que je fuyais,
Dévore moi, un rivage m'attend !

Ma conscience s'éveille !
Mais pourquoi ai-je tant attendu ?
Le moment est enfin venu, libérateur,
De n'être plus que soi, à soi.

Encore des histoires de casserole (ça m'inspire :) ).

Oublier une casserole sur le gaz,
Oublier celui ou celle que qu'on a aimé(e).
 
Un univers sépare ces deux manières d'oublier.
Et pourtant,  cela mérite qu'on y regarde de plus près.

La première nécessite d'y retourner, la seconde, jamais.

La casserole, vous l'oublierez définitivement après que vous aurez coupé le feu, en fin de compte, quand vous aurez arrêté de l'alimenter: on discute avec des amis, on rit et soudain une odeur noircie alerte les narines ; on se précipite, on tourne le bouton et c'est fini. Le plat est raté, mais peu importe.

Vivant !

En est-il de même en matière de sentiments ?
On est passionné par ce nouveau regard,
plus rien n'existe en dehors de celui-ci,
on rie, on se sent bien,
et pourtant, on continue de se consumer de l'intérieur !
On ignore son propre noircissement.
Car l'autre est là,il est l'objet qui permet de tout ignorer, il masque ce début d'incendie, il blanchit les parois pleine de suie : il agit, s'agite, s'épuise, mais rien n'y fait ; il reste condamné à la superficialité.

Alors, les cendres s'accumulent, le vide s'agrandit, devient béant, engloutit tout sur son passage ... Reste une enveloppe, qui s'envole au premier courant d'air et disparaît;
Le moment est enfin venu, libérateur,  de n'être plus que soi, à soi !
Vivant !

On ne peut oublier le feu, c'est pour cela qu'il faut l'éteindre avant qu'il ne devienne dévastateur. Mais tout le monde en est-il  capable ?











lundi, février 25, 2013

Dinde au mètre ...

- Tchip tchip !
- Glouglouglouglouglou!
- Tchip tchip !
- Glouglouglouglouglou!


Pathétique, no comment ...

Un spaguetti collé à la casserole

Télé lumineuse, rieuse, orgueilleuse.
Répands ta vague narcissique sur l'humanité.

Illusion, voleuse d'âme !

Mais toi, qui est là, tourmenté par un indicible ennui,
Ouvre les yeux sur ce monde  ; plus rien n'est à imaginer.

Seul l'humour de ton geôlier te fait rire.
Tu n'aimes que les vibrations de ses hauts-parleurs.
Tu respectes ton enfermement ; tu vis dans le reflet de son image.
Tu as peur de l'image de la révolte.

Des crachats d'un animateur télé, naissent des sentiments illusoires.


Mais que dire de cela, avec celui ou celle que tu crois aimer ?


Seul son humour te fait rire 
Tu n'aimes que les vibrations de sa voix.
Tu respectes ton enfermement ; tu vis dans le reflet de son regard.
Tu as peur du sentiment de révolte.

Du doux venin qui coule de la bouche de celle que tu crois aimer, naissent des sentiments illusoires.


Alors laisse tes pensées se désagréger de l'intérieur et se disloquer dans  ce grand vide effrayant que tu caches  au fond de toi. Car un jour,  tu devras y plonger pour enfin le traverser.

Tel est le dessein de ceux qui veulent s'accomplir,
Tel est le destin de ceux qui s'accomplissent.

samedi, février 23, 2013

Passage

Du vent, des larmes, et puis plus rien.

Ce qui est caché à la conscience transpire dans la réalité.