lundi, novembre 19, 2012

Promenade

Lors d'une promenade ce midi, je regardais les vagues terminer leur course sur la plage ; lorsque que le flux se retirait, l’écume coiffait le rivage de longs cheveux accrochés aux galets ; Instant fugace mais se répétant depuis des milliers d’années, ce lieux d’amour entre océan et continent a façonné notre être bien plus que tout ce qu’on peut imaginer. Sommes-nous autre chose que ce mouvement presque perpétuel. Sommes simplement un fragment d’univers, éclat de verre, simple reflet du soleil ? Ne possédons nous pas notre propre chaleur ? N’est-ce pas en celle-ci que nous devons nous fier ? Ainsi nous avons la chance de créer nos pensées, de guider notre esprit ; croire que nous ne pouvons rien est une erreur car ce serait ignorer la marche de l’univers. Même si nous croulons sous son poids, en nous restera toujours quelque chose d’indiscernable, d’immatériel qui nous fera penser que ce que nous voyons comme infini n’est qu’une croyance qui marque la limite de notre esprit.

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